Escale à Mada ... 3 - les lémuriens ...
Le second jour, nous prenons la voiture de location avec notre chauffeur et nous nous dirigeons vers Andasibe, à quelques 250 kms de Tamatave. Andasibe est sur la route principale qui mène à la capitale, et elle est fatalement hyper fréquentée, surtout par les camions de marchandises diverses et variées :
La route est longue (et ça tourne tourne !!), car il nous faudra plus de 4h pour y arriver et nous retrouver dans un charmant hotel "grace lodge", accueil sympa et très bons repas (je conseille !!) ; je profite de la route pour récupérer d'un bon mal de tête, tandis que Carine, outre faire le guide et l'organisatrice, s'occupe de jouer avec les enfants.
Le soir nous prenons rdv avec un des guides officiels du parc national, car nous sommes venus à la rencontre des lémuriens. Moi qui imaginais la grande île avec énormément de forêt et des lémuriens partout ... il me faut trouver une réserve protégée pour les rencontrer !!
Nous commencerons par une recherche nocturne d'une des espèces qui vivent la nuit (4 espèces nocturnes et 7 diurnes si j'ai bien retenu ...)
Autant dire que nous cherchons une aiguille dans une botte de foin : nous marchons le long de la route avec une lampe torche pour trouver ça : le microcebus
C'est une photo du web, car si tout le monde en a vu deux correctement, moi j'ai vu une queue et une mini patte !
Au passage, nous verrons également la version "moins de 4cm" du caméléon !
Le lendemain après une bonne nuit réparatrice (le rhume m'ayant fait ronflé, la nuit n'a pas été bonne pour tous à priori ...), nous allons enfin en foret retrouver les familles de lémuriens diurnes.
Notre guide Nestor nous emmènent pour trois heures à être souvent ainsi : les lémuriens vivent entre 5 et 7 m dans les arbres, descendent parfois à terre, mais il faut avoir le regard perchés pour les trouver au milieu des feuilles, alors que dire pour les prendre correctement en photo ...
Les noirs et blancs sont les indri-indris, les marrons je ne me souviens plus, mais vous pourrez les voir avec leurs petits, petits qui une fois 7 mois commencent à vadrouiller de branches en branches autour des parents.
remarquez le petit bien coincé au creux de la cuisse de la maman
hop quelques sauts non loin des parents pour s'entrainer !
Un seul mot pour les indri-indris, ils ne savent pas vivre en captivité, la liberté est la seule vraie nature. Mais ils sont dans des réserves soit disant protégées, il n'empêche que la déforestation (qui touche plus de 80% de la surface de l'île !!!!) commence à attaquer leurs territoires dangereusement !